L’IGN apporte une contribution permanente au suivi de la stabilité du sous-sol, ce qui revêt une grande importance pour l’étude géologique tant pour la construction du télescope Einstein que pour son exploitation.

C’est en 2025 qu’il sera décidé si le nouveau télescope Einstein, un observatoire européen de pointe des ondes gravitationnelles, sera installé dans la région des Trois Frontières entre la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas (voir ici l’article consacré au télescope par EOS). Cette région est un endroit idéal : ses atouts sont le calme, la stabilité du sol et un important maillage de centres d’expertise et d’entreprises de haute technologie.

Au travers d’un partenariat, nous avons soutenu l’installation à Plombières de deux stations IGR (Integrated Geodetic Reference). L’installation a été financée par l’Agence spatiale européenne (ESA). Divers partenaires ont collaboré à l’installation et assurent à présent le suivi : l’IGN, le Centre Spatial de Liège, l’Université de Liège, l’Université technologique de Delft, et le Service géologique de Belgique. Depuis, l’IGN traite chaque jour les données GNSS afin de déceler et de quantifier d’éventuels mouvements du sol.

Le télescope Einstein pourra détecter jusqu’à mille fois plus de sources d’ondes gravitationnelles que tous ses prédécesseurs. Un défi de niveau mondial, avec de grandes opportunités pour la science et la technologie.